Boîte à outils

Qu’est-ce que l’inclusive design ?

Quelle est la différence entre l’inclusive design et l’accessibilité ?

Le handicap – de quoi parle-t-on exactement ? 

Le handicap mental

Le handicap moteur

Le handicap auditif

Le handicap visuel

  • Les personnes non voyantes ou aveugles : cécité totale définie en France par une acuité visuelle corrigée ure à 1/10. La personne appréhende le monde principalement par ses autres sens : toucher, ouïe, odorat, goût, perception des mouvements. Elle se déplace le plus souvent avec une canne blanche qui lui permet de détecter les obstacles, ou avec un chien-guide.
  • Les personnes malvoyantes : perception différente des éléments de l’environnement en fonction du type de vision qui peut être floue, avoir un champ de vision rétréci, une vision réduite, une absence de relief ou de couleurs, une vision double des objets, etc. Acuité visuelle comprise entre 3/10 et 1/20, ou champ visuel entre 10 et 20 degrés centraux.

L’Autisme et les Troubles Envahissants du Développement (TED)

Pourquoi tenir compte des handicaps dans le numérique avec le design inclusif ?

Une obligation légale pour les acteurs publics

  • Personnes morales de droit public,
  • Personnes morales de droit privé délégataires d’une mission de service public,
  • Personnes morales de droit privé constituées par une ou plusieurs des personnes mentionnées dans les deux premiers points,
  • Perceptibles : facilitant la lecture ou l’écoute d’un contenu (exemple classique : le texte alternatif d’une image),
  • Utilisables : avec une navigation claire, des fonctionnalités accessibles au clavier, un affichage des informations non chronométré…,

Au-delà de l’accessibilité numérique

Pourquoi l’inclusive design est essentiel aujourd’hui ?

L’inclusive design concerne tout le monde

L’inclusive design est une vraie opportunité

Le design inclusif stimule la créativité

Les mythes du design inclusif

L’inclusivité, ça coûte cher

L’inclusivité est visuellement ennuyeuse

Les 5 grandes étapes de l’inclusive design

Un design adapté aux utilisateurs

  • L’architecture : le site doit être logiquement structuré. Il doit respecter les principes du HTML5 sémantique. La hiérarchisation du texte à l’aide des balises notamment doit permettre à une personne ne lisant que les titres de comprendre le contenu de la page,
  • Les espacements : prévoir un espacement suffisant entre différents éléments cliquables par exemple permet de réduire les risques de fausse manipulation. Et cela vaut aussi bien pour une personne concernée par la maladie de Parkinson que lorsque l’on navigue sur mobile,
  • Les contrastes : cela peut sembler évident mais n’apposez pas du texte gris clair sur un fond blanc. Et, d’une manière générale, jouez sur les contrastes de façon raisonnée. Vous ne voudriez pas que votre site soit illisible pour vos visiteurs,
  • Les couleurs : veillez à ne pas utiliser côte à côte des couleurs similaires, ou difficilement différenciables par les personnes atteintes de daltonisme. De même, n’essayez pas de véhiculer trop de sens par l’intermédiaire des couleurs. Vos efforts seront réduits à néant lors d’une simple consultation d’écran en plein soleil,
  • Les polices : privilégiez les polices classiques et lisibles (au mieux la police Luciole). Pour régler la question de la taille, offrez la possibilité aux utilisateurs de la paramétrer eux-mêmes,

Des formulaires optimisés pour le design inclusif

Le contenu inclusif

  • La mise en page : elle doit être aérée et tenir compte des conventions. Ainsi, on évitera l’usage excessif de l’italique ainsi que le soulignage qui se réfère généralement aux liens hypertextes. On abusera par contre des listes numérotées et à puces,
  • Les textes alternatifs des images : aussi connus sous le nom d’attributs ALT. Ils permettent de décrire une image par le texte. Ce texte est particulièrement pratique pour les personnes ayant recours à des assistants vocaux. Mais aussi lorsque l’on charge des images lourdes avec une connexion limitée,
  • Le langage : rendre l’information accessible à tous, c’est aussi utiliser des mots simples dans des phrases courtes. Des tournures complexes vous coupent de personnes ne maîtrisant pas votre langue ou présentant des handicaps cognitifs.

Les médias pour illustrer

  • Les sous-titres : proposer un sous-titrage de vos vidéos constitue la base de l’accessibilité pour ce média. Vous rendrez service à des millions d’utilisateurs mobiles par la même occasion,
  • Les transcriptions : une ou plusieurs de vos pages web hébergent des vidéos ou des podcasts ? Pensez à proposer une transcription. Cela permet aux personnes malvoyantes, malentendantes ou celles et ceux qui n’ont pas de réseau, de pouvoir consulter votre contenu. Et c’est bon pour le référencement !

La navigation irréprochable

  • Le clavier : souciez-vous au plus tôt de rendre votre site entièrement navigable au clavier,
  • La voix : pareillement, votre site doit être accessible aux personnes utilisant uniquement la voix,
  • Les options de contact : bien entendu, ne proposez pas uniquement le téléphone comme moyen de contact. C’est le risque de vous couper des personnes muettes, souffrant d’une extinction de voix ou ne maîtrisant pas votre langue,
  • Les repères : signifiez toujours à vos visiteurs les tâches qu’il leur reste à accomplir, dans le cas, d’un formulaire, d’un test…
  • Les liens : ils constituent la base de la navigation web et doivent, à ce titre, être compréhensibles. Évitez les tournures dénuées de sens telles que “Cliquez ici” et préférez-leur des ancres de lien claires et concises.

Sources